HISTOIRE DU FINANCIER

in Pierre Lacam, Le Mémorial historique et géographique de la pâtisserie, Vincennes, 1895

C’est au XVIIe siècle, sous le nom de visitandine, qu’un petit gâteau fait son apparition dans le paysage pâtissier, petit gâteau qu’on appelle aujourd’hui le financier.

Son nom lui vient des sœurs de l’ordre des Visitandines qui seraient à l’origine de la recette de ces petits gâteaux à base de poudre d’amande et de blanc d’œufs afin, d’une part, de pallier la proscription de consommation de viande dans les couvents, et, d’autre part, de ne pas laisser perdre les blancs des œufs dont les sœurs utilisaient le jaune comme liant pour leur peinture. Ce gâteau a été ensuite mis de côté pendant plusieurs années car l’odeur de l’amande évoquait le cyanure, un poison mortel.

Louis Durau, Bourse et Tribunal de commerce de Paris, début du XIXe siècle

Ensuite, de nombreuses sources reprennent une version selon laquelle, vers 1890, un pâtissier nommé Lasne aurait remis ces petits gâteaux au goût du jour. Comme son magasin était tout près de la Bourse, sa clientèle aurait été composée en grande partie de financiers désireux d’avaler sur le pouce un petit gâteau qui ne salisse pas les doigts. Lasne aurait eu l’idée de changer la forme ovale de la pâtisserie originelle pour lui en donner une qui évoque celle d’un lingot d’or. Toutefois, en l’absence de sources historiques, ces détails sont à prendre avec précaution.

Aujourd’hui, ces petits gâteaux moelleux se déclinent facilement, la poudre d’amande pouvant être remplacée par celle d’autre fruits secs, comme la noisette, la cacahuète ou encore la pistache. On peut aussi y ajouter des fruits frais comme des framboises, des abricots ou encore parfumer la pâte avec des épices, vanille, cannelle…

C’est au XVIIe siècle, sous le nom de visitandine, qu’un petit gâteau fait son apparition dans le paysage pâtissier, petit gâteau qu’on appelle aujourd’hui le financier.
in Pierre Lacam, Le Mémorial historique et géographique de la pâtisserie, Vincennes, 1895

Son nom lui vient des sœurs de l’ordre des Visitandines qui seraient à l’origine de la recette de ces petits gâteaux à base de poudre d’amande et de blanc d’œufs afin, d’une part, de pallier la proscription de consommation de viande dans les couvents, et, d’autre part, de ne pas laisser perdre les blancs des œufs dont les sœurs utilisaient le jaune comme liant pour leur peinture. Ce gâteau a été ensuite mis de côté pendant plusieurs années car l’odeur de l’amande évoquait le cyanure, un poison mortel.

Ensuite, de nombreuses sources reprennent une version selon laquelle, vers 1890, un pâtissier nommé Lasne aurait remis ces petits gâteaux au goût du jour. Comme son magasin était tout près de la Bourse, sa clientèle aurait été composée en grande partie de financiers désireux d’avaler sur le pouce un petit gâteau qui ne salisse pas les doigts.

Louis Durau, Bourse et Tribunal de commerce de Paris, début du XIXe siècle

Lasne aurait eu l’idée de changer la forme ovale de la pâtisserie originelle pour lui en donner une qui évoque celle d’un lingot d’or. Toutefois, en l’absence de sources historiques, ces détails sont à prendre avec précaution.

Aujourd’hui, ces petits gâteaux moelleux se déclinent facilement, la poudre d’amande pouvant être remplacée par celle d’autre fruits secs, comme la noisette, la cacahuète ou encore la pistache. On peut aussi y ajouter des fruits frais comme des framboises, des abricots ou encore parfumer la pâte avec des épices, vanille, cannelle…